You'll never see the tears of time…

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[3DS] Daigassô! Band Brothers P ou le retour du jeu musical total.

Daigassô! Band Brothers Collection

Plus de 5 ans après la sortie du dernier opus sur Nintendo DS, Daigassô! Band Brothers revient enfin avec un nouvel opus sur Nintendo 3DS. Ce nouveau volet intitulé Daigassô! Band Brothers P (P pour Producer) se permet d’apporter son lot de nouveauté à la série tout en corrigeant au passage certains défauts présents sur Daigassô! Band Brothers DX. Bref, que du bon en somme, sans compter que le studio Intelligent System (qui s’occupe habituellement de la série Fire Emblem chez Nintendo) a été mis sur le coup pour un résultat plutôt étonnant. Lire la suite »

[Critique] Dai 3 Ji Super Robot Taisen Z (PS3/PS Vita)

super robot taisen z3 cover

Il faut bien se rendre à l’évidence : les temps comme les œufs sont durs pour les fans de séries de robots: exceptés quelques séries comme Gundam Build Fighters, Shin Mazinger Shougeki Z Hen ou encore quelques séries d’OAV comme Gundam Unicorn ou Votoms Finder/Alone Again, il faut bien avouer que le fan de série de mécha n’aura pas eu grand chose de potable à se mettre sous la dent. Après un Dai 2 Ji Super Robot Taisen OG assez énorme dans son genre, un « vrai » nouveau Super Robot Taisen se décide enfin à débarquer sur une PS3 en fin de vie.

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Dark Souls II: fin de cycle ?

Dark Souls II Logo

Plus de deux ans après la sortie de Dark Souls premier du nom, sa suite débarque aujourd’hui directement sur Xbox 360 et PS3, en attendant l’arrivée imminente de la version PC. La question étant plutôt de savoir dans quelle catégorie on allait ranger cette suite. Et malheureusement, le résultat n’est pas aussi marquant que prévu…

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Une journée au JUMP Festa 2014

Jump Festa 2014 Entrance

C’est ce week-end que se tenait la dernière édition du Jump Festa 2014, salon annuel dédié aux mangas publiés dans les diverses revues de la Shueisha (Weekly Shonen Jump, Jump Square, Ultra Jump, etc…). Ce salon se tient toujours au Kaihin Makuhari Messe à Chiba, là où se tient chaque année le Tokyo Game Show. Ne pouvant y aller pour la journée du samedi, j’ai décidé d’aller y jeter un coup d’œil ce dimanche, bien que ne lisant plus tellement de mangas publiés dans ces revues, surtout que l’entrée est gratuite pour tout le monde. Lire la suite »

[Critique] Persona 3 Chapter1: Birth of Spring

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Sorti le 16 novembre dernier au Japon, le premier volet de la trilogie cinématographique dédié à Shin Megami Tensei: Persona 3 fait office de nouvelle tentative de la part d’Atlus d’exploiter le filon de sa série fétiche. Mais que vaut exactement ce premier film d’animation sur Persona 3 ? Lire la suite »

Concert] Compte-rendu du concert d’Hitoshi Sakimoto à Paris

Vagrantes Melodies

Hier après-midi se tenait à Paris le concert Vagrantes Melodies, un concert live de musiques de jeux vidéo dédié aux œuvres d’Hitoshi Sakimoto, compositeur que l’on ne présente plus et que l’on retrouve régulièrement associé aux jeux développés par Yasumi Matsuno (la série des Tactics Ogre, Final Fantasy Tactics, Final Fantasy XII, Vagrant Story ou plus récemment Crimson Shroud sur 3DS) ou encore les productions Vanillaware comme Odin Sphere ou plus récemment Dragon’s Crown.

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Kick-Heart, le dernier court-mêtrage de Masaaki Yuasa

Kick-HeartLundi dernier avait lieu au Grand Rex à Paris la projection de Kick-Heart, le premier court-métrage d’animation japonais entièrement financé via Kickstarter et réalisé pour l’occasion par Masaaki Yuasa, réalisateur de génie à qui l’on doit des séries comme Kaiba en 2008 ou The Tatami Galaxy (éditée chez Kazé) mais qui a aussi travaillé plus récemment sur quelques épisodes de Photo Kano (hum…). Pour la petite histoire, Kick-Heart avait  déjà bénéficié d’une projection dans le cadre du Festival d’Annecy quelques jours plus tôt et pour cette projection au Grand Rex, les organisateurs ont eu la bonne idée de faire venir Masaaki Yuasa ainsi quelques membres du staff ayant participé au projet, dont Aymeric Kevin et Eunyong Choi.

Que dire sur le court-métrage en lui-même ? En fait, pas grand chose, si ce n’est qu’il est vraiment assez amusant à regarder et on ne sent pas passer le temps pendant ces 10 minutes de court-métrage. On pensera notamment la conclusion du combat final. C’est bien animé, bourré d’humour avec des combats très dynamiques et haut en couleurs. On notera aussi la présence de quelques références bien sympa à Tiger Mask, notamment avec la présence d’un orphelinat. D’ailleurs, Yuasa lui-même a reconnu durant cette soirée que Kick-Heart était une sorte d’hommage à Tiger Mask.

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Après la fin de la projection, nous avons eu droit à une séance de questions/réponses avec l’équipe du film mais aussi à un making-of du film qui nous a fait poser certaines questions sur l’usage des fonds récoltés sur Kickstarter, surtout lorsqu’on voyait Masaaki Yuasa et une partie de son staff à la plage (à ne pas prendre au sérieux, bien entendu). Certaines questions portaient sur les influences derrière Kick-Heart, le processus de production et finalement le rôle joué par Kickstarter pendant le processus de création. J’ai essayé de retranscrire la chose du mieux que je pouvais mais en étant assez loin des intervenants, ce n’est pas forcément évident.

Est ce que Kick-Heart est un hommage à Kazuo Komatsubara et à la série Tiger Mask ?

Bien sûr, je regardais la série Tiger Mask quand j’étais jeune. Y a t-il des gens dans la salle qui connaissent la série Tiger Mask ?

Est ce que vous pensez que Kickstarter peut représenter un modèle de production viable pour le type de production que vous réalisez ?

Oui, bien sûr. C’est un très bon système. J’avais perdu un peu confiance dans cette industrie mais grâce à ce système, des œuvres  plus atypiques peuvent voir le jour.

Bonjour, M. Yuasa. Comment en êtes-vous venu à travailler avec Mamoru Oshii et quel a été son rôle dans Kick-Heart ?

En général, Production I.G produit des séries plus généralistes mais ils peuvent être intéressé de temps en temps par des séries plus artistiques. Le producteur M. Ishikawa et M. Oshii s’intéressent de temps en temps à des séries plus artistiques.

J’ai une question au sujet de l’impact du système Kickstarter. Est ce que pendant la création de Kick-Heart, la campagne de financement sur Kickstarter avait joué sur le processus de production ou bien vous avez fait comme si de rien n’était ?

Personnellement, je ne pense pas que car lorsque l’on a démarré la campagne sur Kickstarter, le storyboard était déjà terminé. M. Yuasa était prêt au niveau de l’histoire et on était paré pour commencer la production. Il y a eu comme une sorte de « vitalité. Pendant la production, on a eu des retours tous les jours, toutes les heures par rapport au travail qui était fourni et ça nous a beaucoup poussé à faire notre travail de la meilleure façon possible. Comme le temps était assez restreint, ça nous a donné une bonne dose de motivation. Kickstarter était une sorte de motivation. On se demandait au départ si ça allait marcher car on voyait ça comme un projet expérimental. Quand on a vu tout le soutien que l’on a reçu des fans du monde entier, ça nous a donné l’espoir de voir d’autres projets de ce type dans le futur. Kickstarter est un très bon moyen de financement mais ça nous met une grosse pression.

Au niveau de la technique, vous avez un rendu très particulier. Est ce que vous travaillez avec beaucoup de sous-traitants pour réalisez les animations et les intervalles ? Ou bien faites-vous tout vous-même ?

Je travaille avec un staff plutôt réduit. L’équipe créative était composée de quatre personnes. Après, il y a toute une équipe autour chez Production I.G. Tous les dessins étaient majoritairement faits à quatre.

Comment l’équipe s’est-elle formée ? Comment avez-vous choisi les membres de votre équipe et comment en êtes-vous arrivé à lancer ce projet sur Kickstarter ? 

C’est Justin Leach qui au départ, a voulu lancer un projet sur Kickstarter. C’est ce qui a servi de déclencheur chez Production I.G. A ce moment-là, j’avais un autre projet de série chez Production I.G. mais la série a été annulée. Et parmi les projets qu’on m’a proposé, j’ai choisi Kick-Heart.

BALISE SPOILER car Masaaki Yuasa résume dans sa réponse à cette question le scénario de Kick-Heart si le projet avait été conçu comme un projet pour la TV :

Tout à l’heure, vous disiez que tout était produit à l’avance même si le storyboard avait déjà été crée. Pourtant, il y a eu des extensions du film pendant la collecte de fond. Je voulais savoir comment vous vous êtes adaptés et comment vous vous seriez adaptés si jamais vous aviez eu à étendre encore plus le film.

A l’origine, Kick-Heart était un projet télévisuel. Le scénario aurait dû être bien plus développé.  Lady S est la fille d’un personnage mystérieux dont on voit uniquement la silhouette en noire dans le film et qui écrase son gros cigare à l’issue du match et qui en fait,  est le père de Lady S. Il lui fait porter un costume de lutteuse qui lui donne son pouvoir. C’est pour ça qu’elle est si forte. Et le prêtre – qu’on ne comprend pas, qui a un perroquet sur son épaule pour traduire était lui aussi un lutteur masqué. Lady S est admirative du prêtre et c’est pour ça qu’elle est devenu bonne sœur tout en étant aussi catcheuse. Le prêtre (qui, autrefois était lutteur masqué) et le père de Lady S se sont auparavant affrontés sur le ring en tant que catcheurs masqués. Ces deux hommes étaient rivaux sur le ring mais aussi sur le plan amoureux pour une femme : la bonne sœur qui est aujourd’hui très âgée. Ce dont on a pu donner forme dans le court-métrage reste assez elliptique par rapport à ça.

Kaiba sign by Masaaki Yuasa. Courtesy of Jet Black - Mata-web

Kaiba sign by Masaaki Yuasa. Courtesy of Jet Black – Mata-web

Critique : Fantasy Life sur Nintendo 3DS – Le RPG de l’insouciance

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Autant le dire tout de suite : je n’ai jamais été un très grand fan des RPG made in Level-5. Que ce soit Dragon Quest VIII & IX qui m’ont vite ennuyé à cause de leurs problèmes de rythme bien lourdingues ou plus récemment les très lents Ni no Kuni sur DS et PS3 (et je persiste : beaucoup moins de personnes se seraient intéressés à ces 2 jeux s’il n’y avait pas le sceau Ghibli à côté, il n’y a qu’à voir le nombre de joueurs qui se sont accrochés au jeu à cause de la direction artistique), rien n’y fait : je n’arrive pas du tout à rentrer dans les RPG Level-5 à gros budget. Par contre, j’ai toujours eu plus de facilité à rentrer dans les productions Level-5 un peu moins connues comme le sympathique Time Travelers ou même un Girls RPG ( !), catégorie dans laquelle je rangerai Fantasy Life. Et cette fois, j’ai plutôt bien accroché au dernier RPG de Level-5. Lire la suite »

Compte-rendu du concert de Masashi Hamauzu et du groupe Imeruat à Paris

Il faut dire que ce mois de novembre 2012 a été plutôt chargé en ce qui concerne les concerts de musiques de jeux vidéo sur Paris : avec les 3 concerts de Nobuo Uematsu à Paris (tous sold-out) ou même Nicolas Horvath jouant gratuitement des morceaux de Final Fantasy à l’American Church ce dimanche, on peut dire qu’on a largement eu de quoi faire à ce niveau-là. C’est sans compter sur la présence de Masashi Hamauzu et du groupe Imeruat, venu à Paris hier soir pour interpréter des morceaux tirés de leur dernier album Black Ocean, mais aussi des morceaux tirés notamment  de Final Fantasy XIII, BinbogamiGa! (anime de cet été dont les musiques ont été composées par M. Hamauzu himself) mais aussi des compositions originales de Masashi Uematsu.

Pourtant, Wayô Records, label à l’origine des concerts de Masashi Hamauzu à Paris en 2011 ou encore celui de Michiru Oshima en janvier dernier, avait prévu à la base d’organiser une tournée française pour Imeruat. Une tournée qui passait notamment par les villes de Lille, Lyon ou Bordeaux mais devant les ventes  de billets insuffisantes – et ce malgré une baisse de prix des places et des billets qui se sont retrouvés comme lots de concours sur des sites de JV par dizaines – seuls les  concerts de Paris et au Toulouse Game Show ont été maintenues. Le projet était peut-être trop ambitieux. Peut-être qu’il n’y avait pas suffisamment de gens intéressés par la musique de Hamauzu (là, je ne comprends plus) et il y aurait sans doute eu moins de places vides hier soir si le concert avait pu être organisé en week-end. C’est vraiment dommage mais ce qui est fait est fait comme on dit. Gageons que si des concerts avec Yasunori Mitsuda ou Yoko Shimomura sont organisés à Paris, il y aura un peu moins de places vides. Mark my words.

Mais que dire du concert en lui-même ? Très honnêtement, il m’est assez difficile de parler des morceaux tirés de l’album Black Ocean mais il faut avouer qu’il reste une très bonne  « synthèse » du travail de Masashi Hamauzu jusqu’à présent (Hamauzu en parle très bien lui-même dans ses notes traduites en français). Pour faire court, Black Ocean est tout indiqué pour celui qui voudra découvrir le travail d’Hamauzu sans avoir à se taper toutes les OSTs sur lesquelles il a travaillé.  Dans l’ensemble, les interprétations auxquelles on a eu droit hier soir étaient plutôt fidèles aux morceaux d’origine. Un peu d’impro’ n’aurait pas fait de mal.

Comme d’habitude avec Wayô Records, on a eu droit à un concert très convivial, à l’atmosphère très détendue, pour ne pas dire cocasse par instant : il faut avouer que la plupart du temps, Mina la chanteuse du groupe faisait le show, se chargeant d’introduire en anglais les chansons qui seront interprétées sur scène, même s’il faut avouer… qu’elle parlait un peu trop vite en anglais et qu’il m’était bien difficile par instant de retenir les titres des chansons en questions. D’ailleurs, il était plutôt drôle par moment de la voir perdre le fil de ce qu’elle voulait dire alors qu’elle avait apporté des fiches avec elle ou encore de la voir courir vers Hamauzu pour lui demander ce qu’ils sont censés faire par la suite. Limite je me demandais par moment si ce n’était pas « prémédité » mais il faut avouer que ça donnait un certain côté esprit doujin à  ce concert. Un bon point. Pour rendre le concert encore plus convivial, on notera aussi que Hamauzu et Mina ont même accepté qu’une spectatrice puisse monter sur scène pour caresser le piano avec Hamauzu. Sympa.

Bien entendu, tout n’était pas parfait : les problèmes au niveau du son n’auront échappé à personne, surtout au début du concert lorsque Imeruat a été joué en guise d’introduction. Cela dit, ça s’est arrangé par la suite. Il faut aussi avouer qu’on avait parfois du mal à entendre la voix de Mina sur certains morceaux, surtout si tu avais « le malheur » d’avoir choisi une place se situant sous le balcon.  On mettra donc ça sur la configuration de la salle. Bref, le théâtre Adyar a semble t-il montré ses limites pour ce genre de concert hier soir et d’après les membres de Wayô Records, leur prochain concert se fera dans une autre salle. On pestera aussi contre la bouffe vendue au tarif SNCF (mais les coupables se reconnaitront :p).

D’ailleurs, je me demande si un jour Wayô pourra mettre en place un livestream sur Internet. Je me doute que proposer un livestream demande pas mal de moyens mais ça aurait pu être sympa pour ceux dont les dates de concert ont dû être annulées. Mais j’imagine que des extraits en bonne qualité seront proposées au public plus tard.

 Que dire de ce concert ? Un concert à prix abordable. De la bonne musique. Une ambiance conviviale, une organisation efficace (d’ailleurs, je n’ai jamais vu un seul agent de sécurité dans un concert organisé par Wayô Records, c’est dire !). Des artistes très accessibles et impressionnants sur scène (mention spéciale au guitariste Tôru Tabei et Hijiri Kuwano au violon : des vrais tueurs !). Un concert organisé par des fans pour des fans en somme.

[Concert] Compte-rendu du concert de Nobuo Uematsu, Tsutomu Narita et Yoshitaka Hirota à Paris.

Hier soir avait lieu au Dock Pullman près de Paris le tout premier concert de Nobuo Uematsu en France. A cette occasion, le compositeur de la série des Final Fantasy n’est pas venu seul puisqu’il est venu accompagné de Tsutomu Narita (membre des Earthbound Papas et qui a aussi travaillé sur les arrangements de jeux comme  The Last Story, Xenoblade et a plus récemment composé pour l’OST d’Unchainblades EXXIV) et Yoshitaka Hirota, bassiste des Earthbound Papas et très connu pour son travail sur la série des Shadow Hearts. Le public français a ainsi eu droit à un concert d’un format un peu spécial pour Uematsu, car limité à 2 synthétiseurs et une basse, histoire de renforcer le côté « intimiste » du show. Dans la pratique, on a plutôt eu l’impression d’assister à un concert des Earthbound Papas en mode « réduit », l’ambiance d’un bon concert rock en moins malheureusement. Très honnêtement et étant donné le type de formation proposé, je m’attendais juste à passer à un moment tout juste sympa en compagnie de N. Uematsu. Mais vu ce qu’était le concert d’hier soir, je crois que les gars de Wild Faery aurait largement mieux fait de faire venir les Earthbound Papas, on aurait eu quelque chose de plus dynamique sur scène. Sans déconner.

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