You'll never see the tears of time…

[PSP]Dai 2 Ji Super Robot Taisen Z : hakai-hen

3 ans. Cela faisait bientôt 3 ans que la plupart des fans guettait l’annonce de la sortie de la suite de Super Robot Taisen Z, dernier volet de SRT sorti en 2008 sur PS2. Et pour être tout à fait honnête, lorsque le jeu a été annoncé en janvier dernier, j’ai été  un peu déçu d’apprendre que la suite sortirait sur PSP – avec tous les changements techniques que cela impliquerait –  alors qu’on espérait tous un SRTZ2 en HD sur PS3. Voir toutes ses séries ayant vu leur épisodes principaux débuter sur consoles de salon, et puis voir la suite débarquer sur portable, ça fait vraiment quelque chose. Néanmoins, je préfère encore voir un nouveau SRT  sortir sur PSP plutôt qu’un énième volet DS qui ne sera là que pour faire patienter les fans les plus hardcores.

Mais SRT, ça a toujours été prétexte à pleins de choses : mater des séries de mechas plusieurs mois à l’avance histoire « d’être à jour ». SRT, c’est aussi l’occasion de gueu… euh chanter les chansons de JAM Project au karaoké. C’est aussi l’occasion de gueuler les attaques de robots à l’écran. Et sachant que ce nouvel épisode marque le vingtième anniversaire de la série,  à cette occasion Namco-Bandai s’est vraiment déchaîné au niveau du cast des séries avec pas moins de 34 séries représentées. Si SRTZ2 permet de retrouver des séries déjà présentes dans le premier SRTZ  comme Turn A Gundam, The Big O ou Orguss, quel plaisir de voir que des séries classés dans la catégorie « jamais dans SRT » comme Dai-Guard, Armored Trooper Votoms et surtout Tengen Toppa Gurren Lagann font enfin leur apparition. Et franchement, quel plaisir d’aller au combat avec des BGMs reprenant Honoo no Sadame, Kanjite Knight ou Sorairo Days. D’ailleurs, dans le cas de Votoms, on se demandait comment la différence de taille par rapport aux autres robots serait gérés et finalement, on ne sent pas trop la différence). On notera aussi la première apparition de série comme Shin Mazinger Shougeki Z-hen, Code Geass, Macross Frontier et Gundam OO pour les séries les plus récentes. Par contre dans la catégorie « séries indésirables toujours présentes », on constatera que Gundam SEED Destiny est toujours là (d’ailleurs Kira et Athrun ont droit à une attaque combinée assez abusée :p) Pour en rester avec les nouveautés, on notera aussi qu’il s’agit du premier volet de la saga à être scindé en 2 et qu’il faudra attendre la sortie de SRTZ 2.2  sur PSP pour connaitre la suite de l’histoire. Bref, un épisode scindé en 2, un peu comme Code Geass et Gundam oo qui ont été divisés en 2 saisons lors de leurs diffusions.

         

Dans le principe, SRTZ2 ne change pas trop des opus précédents. Cette série de T-RPG sert toujours de prétexte à l’affrontement de robots issus des plus grandes séries de mecha sur fond de « scénario » made in Branpresto. Bien entendu, SRT est aussi  un pretexte pour voir les gentils des séries de robots s’allier face aux méchants de ces mêmes séries. On retrouve toujours cette même distinction entre les Super Robots ( les mechas types Goldorak ou Gurren Lagann qui cognent fort, ont beaucoup de HP mais sont un peu  lent et ont un taux d’esquive faible) et les Real Robots (les mechas type Gundam qui sont plus rapides,  plus précis ,ont un meilleur taux d’esquive mais sont beaucoup moins résistants que les Super Robots).

A la différence du 1er SRTZ, on ne nous laissera pas le choix au niveau des héros disponibles. Rand et Setsuko O »Hara  (snif) laissent leurs places à Crowe Broust, un héros endetté jusqu’au cou et qui va se voir proposer un moyen d’effacer sa dette en devenant le pilote d’essai du Brasta, un robot spécialement conçu pour combattre les monstres dimensionnels et qui finira par dévoiler ses capacités petit à petit. Cet épisode de SRT est aussi l’occasion de revoir des persos/organisations comme Askim (jouable par moment ) ou ZEUTH. Bref, pas de choix et ça manque un peu d’une présence féminine selon moi.

PSP oblige, on n’échappe pas vraiment au jeu des comparaisons avec SRTZ premier du nom. On regrettera la disparition des maps en 3D isométrique plus joli au profit d’un damier tout plat à l’ancienne. C’est moins beau mais on gagne effectivement en lisibilité et cela permet via une simple pression sur le stick analogique d’avoir un meilleur aperçu du placement des unités ennemies. On regrettera aussi la disparition du bazar, du Tri Battle System mais d’un autre côté, on gagne pas mal de temps vu qu’on n’a plus du tout à gérer des platoons de 3 unités. On constatera aussi que les temps de chargements sont très rapides pour peu qu’on effectue une installation sur Memory Stick (mais 1Go de données à installer tout de même). Techniquement, si on excepte les maps toutes plates en 2D, les animations des robots lorsque ceux-ci lancent leurs attaques restent très jolies à regarder. Globalement, on est  proche d’un SRTZ PS2 de ce côté-là, et j’avoue avoir un faible pour  le Giga Drill Breaker Special du Gurren Lagann.

En terme de difficulté, je n’ai pas trouvé le jeu très difficile même si je trouve que SRTZ2 se rapproche un peu de l’épisode Alpha Gaiden c’est-à-dire que le jeu se parcourt assez facilement sur les 30-40 premières cartes mais voit la difficulté augmenter sur les dernières missions vu que l’on croise des boss capables de se régénérer à chaque tour. Mis à part ça ça reste jouable. D’ailleurs, j’ai trouvé que les cartes de SRTZ2 était moins longues à finir dans leur ensemble, un peu comme si les développeurs avaient  développé un opus vraiment conçu pour une console portable. On retrouvera toujours le système de SR Points qui permettent de basculer le jeu en hard si on en accumule suffisamment. Ceux-ci s’obtiennent en remplissant des conditions spécifiques à chaque carte : vider entièrement la barre de vie d’un boss, sinon celui-ci prend la fuite terminer une carte en un nombre de tours précis, détruire une unité adverse avec tel ou tel robot, etc… Ces SR points sont toujours plus ou moins difficiles à obtenir et on prie pour qu’un bataillon ennemi ne vienne pas pourrir un plan d’attaque préparé à l’avance. et pour ma part, je n’ai pas cherché à tous les obtenir sur ma première partie. Mais la plupart du temps, on recommencera une carte 2-3 fois et on aura toujours recours à ces bons vieux 必中 ou 直感 pour se débarrasser plus rapidement de certaines unités adverses un peu trop coriaces.

En terme de durée de vie, le jeu est plutôt long, surtout si on prend le temps de récupérer les 49 SR Points disponibles. Sans compter les différentes routes disponibles. A plusieurs reprises, on aura le choix entre deux, voire trois routes différentes. Dans mon cas, j’ai souvent alterné entre les routes impliquant Gurren Lagann-Dai-Guard, ou celle impliquant Code Geass-Votoms. Sachant qu’une des routes regroupe Gundam OO et Macross Frontier, j’avoue avoir évité celle-là, même si voir Chirico Cuvie en pleine zone 11 recevoir ses ordres de Lelouch/Zero, ça fait assez bizarre :p Par contre, j’étais un peu dégoûté de voir qu’Armored Trooper Votoms : Pailsen Files n’était finalement présent que sous forme d’un flash-back de 5-10 minutes.

Bref, un très bon volet de SRT dans son ensemble, même si j’ai un peu peur pour SRTZ2.2. Je ne crains pas pour la qualité du jeu mais on risque peut-être une overdose de WTF avec la présence probable de Gundam oo saison 2 ou Code Geass R2 (et je veux les visages déformés de Lelouch!). Et si on pouvait avoir la présence de Star Driver dans SRTZ 2.2 ou SRTZ3, ça serait marrant.


Pour finir, un petit mot sur l’édition collector du jeu. Si celle-ci est livrée dans un packaging plutôt sympathique, on regrettera la présence de bonus un peu cheap pour le coup, surtout le livret qui se contente finalement d’un énorme résumé du premier Super Robot Taisen et à peine 2 pages d’interview dédiées à SRTZ2. Il parait qu’on a vu mieux au niveau des collectors Super Robot Taisen.

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